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11 décembre 2015
Une toux chronique depuis plusieurs semaines mérite d’explorer l’hypothèse d’un corps étranger
Une étude rétrospective sur 10 chiens présentant un corps étranger trachéobronchique a été présentée au dernier congrès Afvac de Lyon. Elle indique la présence systématique d’une toux et une localisation préférentielle dans l’arbre bronchique droit.
Trois structures vétérinaires françaises – le CHV Frégis à Arcueil et les cliniques Alliance et Olliolis à Bordeaux et Ollioules – ont rassemblé 10 cas de chiens chez qui la présence d’un corps étranger trachéobronchique a été diagnostiquée.
Leur étude porte sur les caractéristiques épidémiologiques, étiologiques, cliniques et thérapeutiques de l’affection. Les résultats ont été présentés jeudi 26 novembre à l’occasion du congrès national de l’Afvac à Lyon.
Le premier enseignement pratique de l’étude est la présence systématique de symptômes respiratoires chez les chiens concernés, notamment de la toux à 100 %.
Mais celle-ci peut être chronique, observée par le propriétaire depuis plusieurs semaines. Ainsi, le délai entre l’apparition des symptômes et la présentation en consultation peut être long : 2 semaines dans un cas et un mois ou davantage dans 3 cas.
Les autres symptômes associés étaient une dyspnée, une hyperthermie, une dysorexie.
Les examens complémentaires (radiographie, pet-scan dans 2 cas, trachéobronchoscopie) ont permis de localiser le corps étranger, dans l’arbre bronchique droit chez 8 chiens (lobe accessoire pour 5). Chez les 2 autres, il n’avait pas progressé plus loin que la trachée.
La trachéobronchoscopie a suffit pour extraire le corps étranger dans 8 cas sur 10, ce qui amène les auteurs à recommander sa mise en œuvre en première intention, avant d’envisager une intervention chirurgicale (lobectomie).
L’examen a également permis d’établir la nature de l’élément : végétale (herbe, épillet) dans 8 cas et indéterminée mais probablement végétale dans 1 cas supplémentaire. Un chien avait inhalé une dent.
La même équipe vient de publier dans le Journal of Feline Medicine and Surgery une étude équivalente chez le chat (12 cas). Elle confirme l’intérêt thérapeutique de la fibroscopie, efficace pour extraire le corps étranger dans 10 cas sur 12.
La localisation de l’élément, en revanche, était différente : pour moitié dans la trachée et dans 4 cas dans l’arbre bronchique caudal droit.
Dans l’espèce féline, la toux représente aussi un signe d’appel de l’affection ; elle était présente chez 9 chats.
Enfin, mais pour les corps étrangers digestifs cette fois, le réseau de cliniques Banfield Pet Hospital aux États-Unis présente, dans le dernier numéro de la revue en libre accès Today’s Veterinary Practice, ses statistiques sur l’ensemble des cas reçus en consultation en 2014. Les données montrent que la prévalence est plus élevée chez le chien que le chat (26,4/10.000 contre 16,1/10.000), mais avec une différence dans la catégorie d’âge la plus souvent concernée : chiots de moins d’un an dans l’espèce canine, jeune adulte (1 à 3 ans) dans l’espèce féline.
Le pitbull (43/10.000), le golden retriever (42) et le labrador (37) constituent le top 3 des races canines les plus touchées.
Le retrait de l’élément par endoscopie, traitement de choix lors de localisation œsophagienne ou gastrique, fait l’objet d’un article technique dans le même numéro.
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